8 juillet 2008

La fermeture de la Base Aérienne de Cambrai-Epinoy : encore une entaille au tissu économique et social du Cambrésis !

SEANCE PLENIERE DU 30 JUIN 2008


QUESTION ORALE DE BRIGITTE GUIDEZ, CONSEILLERE GENERALE DE CAMBRAI-EST

Monsieur le Président, Chers collègues

Le livre blanc de la Défense annonce la réforme de la carte des implantations militaires. Nicolas Sarkozy veut réduire les effectifs de l’Armée.

Dans le cadre des réformes gouvernementales précédentes indexant l’Education Nationale, le Justice, les Hôpitaux, les services publics… le Cambrésis est de nouveau touché par la menace de fermeture de la BA 103. la base aérienne de Cambrai-Epinoy constitue un élément majeur du Cambrésis et de l’Artois ; installation essentielle du Nord-Pas-de-Calais, la BA 103 fait partie de notre territoire, et avec elle, les 1500 militaires, les civils, et leurs familles.
L’impact économique social et humain de la fermeture de la base irait bien au-delà d’une réorganisation militaire. De nombreux secteurs économiques et sociaux seraient touchés et avec eux, les emplois directs et indirects liés au fonctionnement de la base tels que les commerces, les logements, les classes, les nounous…

Le Cambrésis reste très éprouvé par les fermetures d’usine (textile notamment), le passé pèse encore lourdement dans les difficultés du territoire ;
Nous dénonçons la politique qui consiste à appliquer une logique toute mathématique, qui ne prend aucunement en compte les spécificités locales.

Mercredi dernier, les élus des arrondissements de Cambrai et d’Arras étaient mobilisés avec les habitants et les civils de la base pour former une chaîne humaine autour de la BA 103 et manifester notre attachement au pôle militaire. Nous ne pouvons nous résigner à voir l’ensemble des services disparaître. Nous ne comprenons pas que l’économie et les relations sociales soient détruites.

Il nous est annoncé que la décision sera prise le 3 juillet ou un peu plus tard ! C’est pourquoi, avec les collègues conseillers généraux du Cambrésis, je sollicite, Monsieur le Président, votre intervention auprès du Chef de l’Etat, pour que nous soyons entendus, que les emplois soient maintenus et que l’équité territoriale soit plaidée.

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