29 avril 2009

Le 1er mai, les socialistes au rendez-vous des syndicats

La crise est devenue un prétexte aux licenciements massifs et aux plans sociaux aussi révoltants que scandaleux. La colère monte à mesure que la désespérance sociale grandit. Combien d’usines ferment leur porte laissant leurs salariés sur le carreau ? Des grèves éclatent un peu partout dans le pays. La situation est de plus en plus tendue.

Le gouvernement refuse d’entendre le malaise des salariés. L’emploi et le pouvoir d’achat des familles auraient mérité un plan d’urgence à la hauteur des enjeux. Le gouvernement reste immobile et impuissant. Bouclier fiscal et défiscalisation des heures supplémentaires, les politiques de Nicolas Sarkozy ont ajouté l’injustice à la crise.

Il y avait 2, 5 millions de personnes dans la rue le 29 janvier. Il y en a eu 3 millions le 19 mars. Le 1er mai sera un nouveau rendez-vous social. Pour la première fois dans l’histoire, les cinq centrales syndicales vont défiler côte à côte. La mobilisation ne doit pas faiblir.

Imposons une autre politique au gouvernement à commencer par la suppression du bouclier fiscal qui protége les plus riches et en réclamant des mesures directes pour l’emploi et l’insertion.

Vendredi 1er mai, soyons nombreux derrière les couleurs socialistes pour combattre une politique qui fait toujours plus mal. Démontrons au pouvoir que l’unité des travailleurs peut faire beaucoup de bruit !

10 avril 2009

PROJET DE LOI ADOPI L'UMP PIRATEE A L'ASSEMBLEE

"Hadopi", c’est le nom du projet de loi qui était censé combattre le téléchargement illégal. En cas d’infraction, il était prévu une peine de suspension de l’abonnement internet et le paiement d’une amende.

Sous prétexte de protéger les auteurs, cette loi n’avait qu’un seul objectif : celui de défendre les intérêts financiers des majors qui font leur beurre sans se soucier de la diversité culturelle.

Cette loi était une nouvelle arme dans l’arsenal du tout répressif. Le gouvernement a choisi de criminaliser les usagers d’internet plutôt que de garantir les libertés numériques et favoriser l’accès de tous aux nouvelles technologies.

Hadopi n’est plus. La loi vient d’être rejetée, hier, par les parlementaires socialistes au plus grand désarroi de l’UMP. Les députés de la majorité n’ont pas dédaigné se déplacer pour défendre le projet du gouvernement.

Frédéric Lefebvre, rapporteur à l’Assemblée Nationale, a lui aussi brillé par son absence lors du vote… il était en train de déjeuner ! Une question reste sans réponse. Etait-il en train de vendre Hadopi aux journalistes ou était-il en train de dénigrer l’opposition ?

L’opposition justement… parlons-en. Elle a tenu en échec le projet « antipiratage » du gouvernement. Les parlementaires de l’UMP n’ont qu’à bien se tenir. Quelque chose me dit que lors du prochain vote, les députés de la majorité seront peut-être un peu plus nombreux dans l’hémicycle…

4 avril 2009

G20 A LONDRES UN PLAN D’URGENCE POUR LE CAPITALISME

Le G20 s’est terminé hier à Londres. Durant 48h, un coup de projecteur éclairait les dirigeants des vingt pays les plus riches de la planète. On a beaucoup discuté du système économique et financier. On a peu discuté de la crise sociale qui touche les salariés.

Des milliards de dollars pour les institutions financières, un grand plan de sauvetage des banques, le G20 a fait feu de tout flamme pour réanimer un capitalisme aux urgences. Beaucoup de salariés souhaiteraient qu’on déploie les mêmes efforts pour remettre en marche l’économie et protéger leur emploi.

Le G20 a fini par se féliciter de la publication de la liste des paradis fiscaux. Certains d’entre eux, comme Monaco, ont été soulagés de ne pas voir leur nom apparaître sur la liste. Elle reste pourtant symbolique. Aucune sanction n’a été décidée contre ces refuges du capital et de la finance mondiale.

Nicolas Sarkozy a beau jeu d’annoncer la « fin du secret bancaire ». Il n’a pris aucune mesure lors de la présidence française de l’UE pour lutter contre les paradis fiscaux qui appartiennent au continent européen. Il n’a pas non plus menacé les entreprises, comme Total, qui utilise ces paradis fiscaux en toute impunité.

Il faudra plus qu’un G20 pour changer de système et instaurer une véritable régulation de la finance à l’échelle mondiale. En attendant, les mesures annoncées permettront peut-être de sauver l’ordre économique actuel. Pour tous les salariés touchés par la crise, cette réunion du G20 ne leur a jamais semblé aussi lointaine et distante de leurs problèmes.