24 octobre 2008

Prudence des socialistes sur le Grenelle

La première loi sur le Grenelle de l’Environnement vient d’être adoptée au Parlement. Les élus socialistes ont voté en faveur de cette déclaration de principes qui reprend les objectifs du Grenelle comme la réduction du gaz à effet de serre, l’augmentation de l’énergie renouvelable ou le développement de la construction durable.

C’est aussi l’occasion de souligner l’engagement exemplaire de notre collectivité dans la protection de l’environnement. Le Département du Nord a déjà mis en place un label de qualité « Route durable » pour minimiser l’impact environnemental des infrastructures routières. Cette démarche prend tout son sens avec la départementalisation des routes nationales et la prise en charge par la collectivité des voies en mauvais état transférées par l’Etat. En matière d’urbanisme, nous continuons de construire des collèges HQE économes en énergie. Partenord Habitat s’est également engagé sur un Agenda 21 qui permettra à la fois de limiter la facture des familles et d’éviter le gaspillage de l’énergie. Nous gérons aussi la politique des déchets pour favoriser le recyclage et la politique de l’eau, une ressource précieuse, que nous devons préserver.

La sauvegarde de l’environnement passe d’abord par l’éducation des plus jeunes. Notre collectivité sensibilise les nouvelles générations au respect de la nature par l’organisation de manifestations en direction des collégiens. La prévention est au cœur de notre politique en faveur du développement durable.

Le Département du Nord a placé la barre très haute. Nous aurons les mêmes exigences vis-à-vis de l’Etat qui devra débloquer les moyens nécessaires à l’application de la Loi Grenelle 1. Certes, la préservation de l’environnement requiert de la bonne volonté mais aussi et surtout un engagement financier infaillible. Nous serons vigilants sur ce point et ce dès la loi de finances pour 2009. Les élus socialistes veilleront à ce que cette déclaration de principes soit suivie d’un budget à la hauteur des enjeux pour l’avenir de notre planète.

Loi Grenelle 1 : prudence des socialistes

Loi Grenelle 1 : prudence des socialistes

21 octobre 2008

PREMIERE VICTOIRE CONTRE LA LOI BOUTIN

La loi Boutin de casse du logement social était examinée au Sénat dans la nuit de lundi à mardi. Les propositions les plus dangereuses ont été rejetées à une écrasante majorité. Nous avons gagné la première bataille contre le projet du gouvernement.

Il faut saluer la détermination du Groupe Socialiste du Sénat, renforcé lors dernier du renouvellement, qui a pesé de tout son poids contre la tentative de supprimer le quota de 20% de logements sociaux dans les communes. Les sénateurs socialistes ont ainsi relayé le cri d’alarme des associations de locataires qui s’étaient mobilisées contre la loi Boutin. Ils ont également modifié le texte pour sanctionner les communes hors-la-loi. Le Préfet pourra préempter des terrains si le quota de 20% n’est pas respecté par les maires.

Le Sénat a rejeté l’attaque contre les offices HLM avec la mesure qui prévoyait de ponctionner dans leur trésorerie. Il n’était pas normal de créer un prélèvement sur les loyers des locataires. La construction de logements sociaux doit être financée par la solidarité nationale. A cet égard, nous dénonçons vigoureusement la baisse des crédits dans le budget 2009.

Madame Boutin a été mise en échec. Mais le combat n’est pas fini. Les députés socialistes devront faire preuve de la même détermination sur les bancs de l’Assemblée Nationale pour défendre le logement social. La vie de nombreuses familles en dépend.

15 octobre 2008

REVIENS L’ABBE… ILS SONT DEVENUS FOUS !

Madame Boutin est passé maître dans l’art des gesticulations médiatiques à grand renfort de poudre aux yeux. Mais tous les grands comédiens doivent enlever leur masque un jour ou l’autre. Madame Boutin a fait tomber le sien avec sa loi dite de « mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion » qui va porter un coup au logement social et va remettre en cause les droits des locataires.
Avec la loi Boutin, de nombreux Français vont basculer dans la précarité. Celui qui verra ses revenus progresser, par la reprise d’un emploi par exemple, devra plier bagage dans les trois années à venir. Dans le meilleur des cas, il devra payer une majoration pour conserver son bail. Ne resteront dans ces logements à loyer modéré que les locataires les plus en difficultés, ceux qui n’auront pas les moyens d’aller voir ailleurs et de se soumettre au prix prohibitif du marché… belle perspective pour la mixité sociale ! Quant aux locataires menacés d’expulsion, ils ne pourront plus bénéficier d’une suspension de jugement de 3 ans mais d’une seule petite année, ce qui ne leur laissera qu’un délai ridicule pour se ressaisir et régulariser leur situation. Quel humanisme ! Du droit au logement opposable que Madame Boutin avait jadis défendu, il ne reste aujourd’hui qu’une mesure ubuesque adoptée dans le seul but de calmer la colère des mal logés.
Madame Boutin a fini d’amuser la galerie. Sous prétexte de vouloir « faire de la France un pays de propriétaire », elle livre une bataille sans merci contre le logement social et le quota de 20% prévu par la loi SRU qui, faut-il le rappeler, avait été sauvé en 2006 par la venue de l’Abbé Pierre à l’Assemblée Nationale. Avec la loi Boutin, l’article 55 va être vidé de son sens. Les communes hors-la-loi, Neuilly-Sur-Seine pour ne prendre qu’un seul exemple, pourront construire de l’accession à la propriété plutôt que du logement social, ce qui leur permettra, in fine, de sélectionner leur « clientèle » et d’exclure les plus pauvres. Face à la crise du logement, Madame Boutin ne propose qu’une seule alternative, la maison à 15 euros par jour, qui va endetter à vie les classes moyennes.
La loi Boutin est le dernier avatar d’une politique de destruction du logement social qui a commencé avec la libéralisation du livret A en passant par la vente d’une partie du parc de logements publics et l’octroi de déductions fiscales aux bailleurs privés. A tous ces reculs, il faut ajouter le désengagement de l’Etat avec la baisse de 6,9% des crédits consacrés à la politique de la ville et au logement dans le budget 2009.
Nous rappelons que le logement figure parmi les premières préoccupations des Français et qu’il doit, à ce titre, devenir une priorité nationale. Le projet de loi de Madame Boutin en a pris le contresens.
Reviens l’Abbé… ils sont devenus fous !