Parmi les événements internationaux qui nous interpellent, je voudrais évoquer la situation du Proche-Orient.
Ce qui s’est passé à Gaza ces dernières semaines ne doit plus jamais se reproduire.
Aujourd’hui, les armes se sont tues laissant place à la diplomatie et à l’humanitaire.
Le cessez-le-feu unilatéral annoncé par les autorités israéliennes samedi soir doit aboutir à une trêve durable.
Il est évident que la solution du conflit n’est pas militaire mais politique et diplomatique.
Pour en finir avec ce massacre entre les deux peuples, il n’y a pas d’autre issue que de créer un Etat Palestinien souverain et de garantir la sécurité pour l’Etat d’Israël.
D’ores et déjà, les troupes israéliennes doivent se retirer de la Bande de Gaza. Simultanément, il est indispensable qu’une force internationale soit envoyée rapidement pour protéger la population palestinienne, et assurer que les tirs de roquettes cessent bien sur Israël.
Ces premières conditions étant établies, il conviendra de mettre en œuvre sans hypocrisie, les véritables conditions de la paix. Ces conditions ont été rédigées, validées, acceptées par les deux parties lors de la rencontre de Taba en janvier 2001. Des questions aussi difficiles que le retour des réfugiés palestiniens, la délimitation des frontières, le problème des colonies, le statut de Jérusalem avaient fait l’objet d’un consensus.
Ainsi, dés le retour complet au calme, et il semble que le « Hamas » en ait compris l’urgence, il faudra revenir à tout prix à la mise en œuvre sincère des plans précédemment adoptés par les deux parties.
Encore faut-il que chacun le souhaite et ne fixe pas en préliminaire la destruction de l’autre en préalable à la paix.
Sur le plan humanitaire, la situation est catastrophique. Après 22 jours de conflit, le bilan est de 1 300 morts et 5 500 blessés dont de nombreux civils.
Gaza s’est transformée en un véritable champ de ruines.
Il faudra compenser les traumatismes de ces derniers jours côté Palestiniens pour éviter que la rancune ne s’installe encore une fois.
Les aides internationales en direction de la population palestinienne sont indispensables. Il faut mettre en place un véritable corridor humanitaire.
C’est dans cet esprit que je propose que le Conseil Général du Nord verse une subvention en faveur d’une association humanitaire qui intervient en Palestine.
Ce geste de solidarité serait le témoignage de notre volonté d’agir et de contribuer – modestement – au processus de paix entre les deux peuples.
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