OFFICE DE RADIOTELEVISION SARKOZIENNE
Il n’y a plus de publicité sur France Télévisions. Mais faut-il s’en réjouir pour autant ? Avec cette réforme, le gouvernement a surtout taillé le gâteau aux chaînes privées qui vont récupérer les profits de la télévision publique. Ces mêmes chaînes privées ont bénéficié d’un rabais sur la taxe de 3 % prévu initialement dans le projet. La taxation sera limitée à 1,5% de leurs recettes. Les députés de la majorité UMP ne refusent rien aux amis du Président Sarkozy, les groupes Bouygues et Bolloré.
La suppression de la publicité signe l’enterrement du secteur audiovisuel de qualité. Seules les chaînes publiques prenaient le risque de diffuser des émissions culturelles. Mais cela nécessite des moyens conséquents. Aujourd’hui, elles ne pourront plus le faire car elles devront combler l’espace laissé libre par la suppression des publicités. Il y a donc une équation impossible pour les chaînes publiques qui devront faire plus avec moins. De surcroît, l’Etat n’a apporté aucune garantie sur l’avenir du budget de la télévision publique.
Autre motif d’inquiétude, les dirigeants de l’audiovisuel public seront dorénavant nommés et révoqués par le Président. Ils n’auront plus aucune liberté d’expression à l’encontre du gouvernement. Sinon ce sera la porte. France Télévisions deviendra fatalement la télévision du pouvoir comme jadis l’ORTF. A terme, les citoyens n’auront plus accès à une information neutre et de qualité sur le service public. En attaquant le 4ème pouvoir, celui des médias libres et indépendants, le Président Sarkozy est en train de museler la démocratie. C’est un retour en arrière de près de 40 ans.
La suppression de la publicité signe l’enterrement du secteur audiovisuel de qualité. Seules les chaînes publiques prenaient le risque de diffuser des émissions culturelles. Mais cela nécessite des moyens conséquents. Aujourd’hui, elles ne pourront plus le faire car elles devront combler l’espace laissé libre par la suppression des publicités. Il y a donc une équation impossible pour les chaînes publiques qui devront faire plus avec moins. De surcroît, l’Etat n’a apporté aucune garantie sur l’avenir du budget de la télévision publique.
Autre motif d’inquiétude, les dirigeants de l’audiovisuel public seront dorénavant nommés et révoqués par le Président. Ils n’auront plus aucune liberté d’expression à l’encontre du gouvernement. Sinon ce sera la porte. France Télévisions deviendra fatalement la télévision du pouvoir comme jadis l’ORTF. A terme, les citoyens n’auront plus accès à une information neutre et de qualité sur le service public. En attaquant le 4ème pouvoir, celui des médias libres et indépendants, le Président Sarkozy est en train de museler la démocratie. C’est un retour en arrière de près de 40 ans.
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