Le Parti Socialiste vient de remporter 21 nouveaux sièges au Sénat. C’est le rassemblement de la gauche toute entière qui a permis cette belle victoire. Ce vote, dans la continuité des municipales et cantonales de mars dernier, en dit long sur la méfiance vis-à-vis des désengagements de l’Etat. Et pour preuve, des départements ruraux ont envoyé pour la première fois depuis plusieurs dizaines années des candidats socialistes au Palais du Luxembourg comme les Alpes Maritimes, les Côtes d’Armor ou l’Ile et Vilaine. C’est un formidable désaveu pour le gouvernement de Monsieur Sarkozy dont la politique est particulièrement néfaste dans nos territoires. Ce vote illustre le malaise grandissant des élus locaux comme des habitants qui ont assisté, impuissants, à la fermeture de leurs hôpitaux, de leurs tribunaux et de leurs casernes.
L’UMP ne conserve la majorité au Sénat que par la grâce d’un mode de scrutin archaïque. Si l’élection représentait réellement les Français et les collectivités locales, la majorité serait à gauche comme elle l’est déjà dans la plupart de nos villes et de nos départements. Plutôt que de bricoler une réforme constitutionnelle bancale, le gouvernement de Monsieur Sarkozy aurait dû remédier au déficit de représentativité du Sénat. Cette anomalie démocratique est intolérable dans la mesure où le Sénat est la seconde assemblée parlementaire du pays.
A défaut d’être majoritaire, la gauche pourra jouer un rôle de premier plan lors de l’examen d’une réforme constitutionnelle ou d’une loi organique. En réunion de Congrès, le gouvernement de Monsieur Sarkozy devra affronter une opposition renforcée, démocratique et vigoureuse. A l’issue de ce renouvellement, le Groupe Socialiste du Sénat et ses 21 élus supplémentaires donneront un nouveau souffle de gauche à cette « chambre haute », particulièrement réputée pour son conservatisme.
L’UMP ne conserve la majorité au Sénat que par la grâce d’un mode de scrutin archaïque. Si l’élection représentait réellement les Français et les collectivités locales, la majorité serait à gauche comme elle l’est déjà dans la plupart de nos villes et de nos départements. Plutôt que de bricoler une réforme constitutionnelle bancale, le gouvernement de Monsieur Sarkozy aurait dû remédier au déficit de représentativité du Sénat. Cette anomalie démocratique est intolérable dans la mesure où le Sénat est la seconde assemblée parlementaire du pays.
A défaut d’être majoritaire, la gauche pourra jouer un rôle de premier plan lors de l’examen d’une réforme constitutionnelle ou d’une loi organique. En réunion de Congrès, le gouvernement de Monsieur Sarkozy devra affronter une opposition renforcée, démocratique et vigoureuse. A l’issue de ce renouvellement, le Groupe Socialiste du Sénat et ses 21 élus supplémentaires donneront un nouveau souffle de gauche à cette « chambre haute », particulièrement réputée pour son conservatisme.
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