Derrière « EDVIGE » se cache une nouvelle base de données pouvant contenir des informations personnelles et intimes sur tout citoyen potentiel qui représenterait « un danger pour l’ordre public ».
On peut dire que ce fichier joue la confusion des genres puisqu’il amalgame des militants politiques ou syndicaux et des leaders de mouvements sectaires ou intégristes. « EDVIGE » comporte, par ailleurs, deux innovations inquiétantes : les mineurs de 13 ans pourront être fichés et les informations sensibles liées à la sexualité ou à la religion seront étendues. Il faut préciser que le droit au contrôle et à la rectification des données ne sera qu’illusoire en l’absence de moyens dévolus à la CNIL.
Le gouvernement a commis une grave erreur en adoptant en catimini le décret « EDVIGE ». Une décision aussi sensible, qui touche aux libertés individuelles, doit être discutée publiquement devant le Parlement. C’est bien le moins qu’on puisse attendre d’un Etat de droit censé nous protéger contre les possibles dérapages du pouvoir.
Personne ne conteste le travail des services de renseignement qui veillent aux intérêts de notre pays. Mais la seule utilité d’« EDVIGE » est de marquer un pas vers le flicage généralisé. Jouer sur les phobies et ficher les individus sont les ingrédients d’une société sécuritaire que nous rejetons vigoureusement.
Nous nous associons à la pétition pour l’abandon du fichier « EDVIGE » et nous vous invitons à la signer en ligne à l’adresse :
http://nonaedvige.ras.eu.org/
On peut dire que ce fichier joue la confusion des genres puisqu’il amalgame des militants politiques ou syndicaux et des leaders de mouvements sectaires ou intégristes. « EDVIGE » comporte, par ailleurs, deux innovations inquiétantes : les mineurs de 13 ans pourront être fichés et les informations sensibles liées à la sexualité ou à la religion seront étendues. Il faut préciser que le droit au contrôle et à la rectification des données ne sera qu’illusoire en l’absence de moyens dévolus à la CNIL.
Le gouvernement a commis une grave erreur en adoptant en catimini le décret « EDVIGE ». Une décision aussi sensible, qui touche aux libertés individuelles, doit être discutée publiquement devant le Parlement. C’est bien le moins qu’on puisse attendre d’un Etat de droit censé nous protéger contre les possibles dérapages du pouvoir.
Personne ne conteste le travail des services de renseignement qui veillent aux intérêts de notre pays. Mais la seule utilité d’« EDVIGE » est de marquer un pas vers le flicage généralisé. Jouer sur les phobies et ficher les individus sont les ingrédients d’une société sécuritaire que nous rejetons vigoureusement.
Nous nous associons à la pétition pour l’abandon du fichier « EDVIGE » et nous vous invitons à la signer en ligne à l’adresse :
http://nonaedvige.ras.eu.org/
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