Le débat parlementaire sur la généralisation du RSA vient de débuter à l’Assemblée Nationale. Le texte de loi consiste à réduire le nombre de travailleurs pauvres. Si l’intention est bonne, plusieurs points du projet posent problème.
Alors qu’ils connaissent de nombreuses difficultés d’insertion, les jeunes de moins de 25 ans sont exclus du dispositif. Il s’agit pourtant d’une population fragile qui mérite bien un petit coup de pouce.
Pour éviter d’être une trappe aux temps partiels subis, le RSA devrait instaurer des dispositifs d’accompagnement des personnes qui retrouvent un petit boulot. Rien n’est prévu. En outre, aucune contrepartie n’est exigée des employeurs qui risquent de maintenir les petits salaires en profitant de la béquille financière que représente le RSA.
La taxation du capital est complètement justifiée… à condition d’exonérer les petits épargnants et de mettre à contribution les Français protégés par le bouclier fiscal. Pour le moment, le financement du RSA ne répond pas aux critères les plus élémentaires de la justice sociale.
Le RSA ne doit pas non plus être un prétexte pour fragiliser les personnes les plus éloignées de l’emploi. Au contraire, un suivi social et professionnel devrait être mis en place pour leur redonner espoir en l’avenir.
Enfin, de grandes incertitudes pèsent sur les finances des Départements qui vont hériter d’une nouvelle charge. L’Etat a accumulé les dettes depuis le transfert du RMI en 2004. L’écart entre le coût réel et la compensation n’est pas acceptable. Avec le RSA, les Départements sont une nouvelle fois au cœur du dispositif et à ce titre, ils doivent être indemnisés justement.
Nous faisons confiance aux parlementaires socialistes pour clarifier le texte et le transformer en véritable réforme qui permettra au plus grand nombre de sortir de la précarité et de l’exclusion. Il est important que chacun puisse trouver sa place dans notre société. Chaque amendement socialiste adopté sera une petite victoire pour toutes celles et tous ceux qui attendent beaucoup du Revenu de Solidarité Active.
Alors qu’ils connaissent de nombreuses difficultés d’insertion, les jeunes de moins de 25 ans sont exclus du dispositif. Il s’agit pourtant d’une population fragile qui mérite bien un petit coup de pouce.
Pour éviter d’être une trappe aux temps partiels subis, le RSA devrait instaurer des dispositifs d’accompagnement des personnes qui retrouvent un petit boulot. Rien n’est prévu. En outre, aucune contrepartie n’est exigée des employeurs qui risquent de maintenir les petits salaires en profitant de la béquille financière que représente le RSA.
La taxation du capital est complètement justifiée… à condition d’exonérer les petits épargnants et de mettre à contribution les Français protégés par le bouclier fiscal. Pour le moment, le financement du RSA ne répond pas aux critères les plus élémentaires de la justice sociale.
Le RSA ne doit pas non plus être un prétexte pour fragiliser les personnes les plus éloignées de l’emploi. Au contraire, un suivi social et professionnel devrait être mis en place pour leur redonner espoir en l’avenir.
Enfin, de grandes incertitudes pèsent sur les finances des Départements qui vont hériter d’une nouvelle charge. L’Etat a accumulé les dettes depuis le transfert du RMI en 2004. L’écart entre le coût réel et la compensation n’est pas acceptable. Avec le RSA, les Départements sont une nouvelle fois au cœur du dispositif et à ce titre, ils doivent être indemnisés justement.
Nous faisons confiance aux parlementaires socialistes pour clarifier le texte et le transformer en véritable réforme qui permettra au plus grand nombre de sortir de la précarité et de l’exclusion. Il est important que chacun puisse trouver sa place dans notre société. Chaque amendement socialiste adopté sera une petite victoire pour toutes celles et tous ceux qui attendent beaucoup du Revenu de Solidarité Active.
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