Précarisation, retraite à 70 ans et maintenant travail du dimanche, c’est le retour aux Temps Modernes de Charlie Chaplin. Le travail du dimanche, c’est la dernière trouvaille du Président Sarkozy. Pourtant, on sait bien que cette réforme n’aura aucun effet sur la croissance. L’argent dépensé le dimanche ne le sera pas le reste de la semaine car ce ne sont pas les salariés – touchés par la baisse du pouvoir d’achat, par le chômage technique et les licenciements – qui pourront profiter de cette ouverture dominicale.
Le travail du dimanche est inefficace sur un plan économique. Aucun doute là-dessus. Par contre, il représente une grave menace sociale. Les salariés du commerce n’auront pas d’autre choix que de se plier aux exigences du patron. Sinon ce sera la porte. En cette période de crise, personne n’est irremplaçable. Comme lot de consolation, les employés espèrent peut-être une majoration de leur salaire. Mais il faut se rendre à l’évidence, les compensations seront maigres voire inexistantes. Nous sommes loin du travailler plus pour gagner plus !
Au 19ème siècle, les ouvriers devaient mener une existence laborieuse. Ils n’étaient qu’un outil de production corvéable à merci. La loi de 1906 sur le repos dominical était juste car elle dédommageait la pénibilité du travail. Elle le demeure. Aujourd’hui, nous avons un espace en dehors du travail. Le dimanche nous permet de gagner un peu de liberté sur la vie. Les parents peuvent s’occuper de leurs enfants. Les jeunes gens peuvent sortir. Chacun peut avoir un peu de temps devant soi. Le dimanche n’est pas un jour comme un autre. Il fait vivre le lien social, celui des associations sportives et culturelles.
Notre projet de société n’est pas celui de la marchandisation débridée. Nous continuons de penser que l’humain doit primer sur le tout économique. Les socialistes défendent un autre horizon commun, celui d’une société plus juste et fraternelle. Notre dimanche doit rester libre !
Le travail du dimanche est inefficace sur un plan économique. Aucun doute là-dessus. Par contre, il représente une grave menace sociale. Les salariés du commerce n’auront pas d’autre choix que de se plier aux exigences du patron. Sinon ce sera la porte. En cette période de crise, personne n’est irremplaçable. Comme lot de consolation, les employés espèrent peut-être une majoration de leur salaire. Mais il faut se rendre à l’évidence, les compensations seront maigres voire inexistantes. Nous sommes loin du travailler plus pour gagner plus !
Au 19ème siècle, les ouvriers devaient mener une existence laborieuse. Ils n’étaient qu’un outil de production corvéable à merci. La loi de 1906 sur le repos dominical était juste car elle dédommageait la pénibilité du travail. Elle le demeure. Aujourd’hui, nous avons un espace en dehors du travail. Le dimanche nous permet de gagner un peu de liberté sur la vie. Les parents peuvent s’occuper de leurs enfants. Les jeunes gens peuvent sortir. Chacun peut avoir un peu de temps devant soi. Le dimanche n’est pas un jour comme un autre. Il fait vivre le lien social, celui des associations sportives et culturelles.
Notre projet de société n’est pas celui de la marchandisation débridée. Nous continuons de penser que l’humain doit primer sur le tout économique. Les socialistes défendent un autre horizon commun, celui d’une société plus juste et fraternelle. Notre dimanche doit rester libre !
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