28 juillet 2008
Rendez-vous au ValJoly !
10 juillet 2008
Lancement du blog
Dans ces pages, nous voulons rendre compte de nos travaux, et permettre aux internautes d’être informés en temps direct de nos actions nouvelles, décisions, ou prises de position. Avec 45 élus sur les 79 qui composent notre Assemblée Départementale, le groupe socialiste participe pleinement aux politiques mises en œuvre par Bernard DEROSIER, Président du Conseil Général.
Notre mandat est placé sous une triple exigence de « Solidarité, Proximité, Ambition pour le Nord ». Nous voulons être utiles au quotidien pour le plus grand nombre de Nordistes, apporter des services qui aident concrètement les familles, les personnes âgées, les personnes handicapées, les jeunes. Nous voulons aussi des territoires animés, équipés, accessibles et agréables à vivre. Ajoutez à ces ambitions, une politique de solidarité active pour les plus modestes qui font les frais de la gestion erratique du gouvernement. Une politique inégalitaire qui rend la vie encore plus difficile pour bon nombre de familles.
Grâce à la détermination de ses élus de Gauche, l’action du Conseil Général du Nord fait clairement rempart à l’actuelle politique de casse sociale orchestrée par le gouvernement de Nicolas SARKOZY. Vous pourrez constater que nous ne manquons pas d’initiatives pour faire vivre au quotidien notre engagement solidaire pour le progrès de tous !
9 juillet 2008
Une circulaire lourde de conséquences pour les associations locales oeuvrant à l'insertion des Nordistes
QUESTION ORALE DE LAURENT HOULLIER, CONSEILLER GENERAL DE DOUAI-SUD
Monsieur le Président, Chers Collègues,
-les contrats d'apprentissage conclus à compter du 1er janvier 2007,
-les contrats de professionnalisation conclus à compter du 1er janvier 2007, sauf ceux conclus par les groupements d'employeurs avec des jeunes en difficulté de moins de 26 ans et des demandeurs d'emploi de plus de 45 ans,
-l'aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d'entreprise (ACCRE),
-l'aide à domicile employée par un particulier fragile,
-les accueillants familiaux,
-l'aide à domicile employée par une association ou une entreprise auprès d'une personne fragile ou d'une personne non fragile,
-les structures d'aide sociale,
-les embauches de salariés sous CDI par des groupements d'employeurs agricoles,
-la transformation de CDD en CDI par des employeurs de main d'oeuvre agricole,
-les zones franches urbaines,
-les jeunes entreprises innovantes.
Alors que le Grenelle de l'Insertion est lancé, la mise en œuvre de cette cotisation aura un impact financier dramatique, mettant en péril les structures chargées d'accompagner les personnes dans leur parcours d'insertion. Dans le Douaisis, le cas de l’Association « Ecaillon Solidarité Insertion », association d’entraide et d’action sociale, qui emploie aujourd’hui 40 Contrats d’avenir, est particulièrement préoccupant puisque la suppression de l'exonération de la cotisation accident du travail confirmée par la loi de finances de la sécurité sociale de 2008 engendre un surcoût annuel de plus de 11 500 €.
8 juillet 2008
La fermeture de la Base Aérienne de Cambrai-Epinoy : encore une entaille au tissu économique et social du Cambrésis !
QUESTION ORALE DE BRIGITTE GUIDEZ, CONSEILLERE GENERALE DE CAMBRAI-EST
Monsieur le Président, Chers collègues
Le livre blanc de la Défense annonce la réforme de la carte des implantations militaires. Nicolas Sarkozy veut réduire les effectifs de l’Armée.
Le Cambrésis reste très éprouvé par les fermetures d’usine (textile notamment), le passé pèse encore lourdement dans les difficultés du territoire ;
Nous dénonçons la politique qui consiste à appliquer une logique toute mathématique, qui ne prend aucunement en compte les spécificités locales.
7 juillet 2008
Et maintenant les fermetures d'hôpitaux ...
QUESTION ORALE DE JEAN-LUC CHAGNON, CONSEILLER GENERAL DE VALENCIENNES-EST
Monsieur le Président, mes chers Collègues,
Les dernières annonces du gouvernement et du Président de
Il est annoncé une carte hospitalière impliquant des fermetures de structures et le regroupement des autres en grands pôles territoriaux. Cette orientation pose de nombreuses questions :
- Quelle est la politique « santé » de ce gouvernement ?
- Quelle vision de l’aménagement du territoire ?
Sur la première question nous avons déjà une réponse : ce gouvernement n’a qu’une seule vision, la rentabilité, le rationnement, aucune vision d’objectifs en termes d’amélioration de la santé des français. La mise en place des franchises, le déremboursement des soins aujourd’hui et demain pour les malades se poursuit. En pratique avec la droite aux affaires, il est sûr que les plus modestes continueront à avoir de plus en plus de mal à se soigner.
Sur la deuxième question, il semble évident qu’avec la réforme qui se profile le tissu hospitalier va se réduire. Certainement est-il nécessaire de restructurer le tissu hospitalier, de l’adapter, mais pas de le restreindre. Je vous rappelle qu’il y a quelques mois la maternité de Condé-sur-Escaut a été fermée, les lits supprimés. Rien ne l’a remplacée et même le Département n’a plus de locaux pour ses activités de Protection Maternelle et Infantile - PMI.
Notre région a déjà fait une restructuration de son tissu hospitalier il y a dix ans. Aujourd’hui, c’est au développement de l’outil hospitalier qu’il faut s’attaquer en même qu’à la correction des inégalités entre et au sein des territoires.
6 juillet 2008
Contre l'entreprise de démantèlement social du gouvernement, le Conseil Général du Nord est un rempart pour les plus fragiles.
Monsieur le Président, Mes Chers Collègues,
L’examen du compte administratif de notre Département est à première vue une formalité. Mais dans les faits, il est notre vrai bilan politique.
D’une part, parce qu’il clôt définitivement une année budgétaire, l’année 2007. D’autre part, parce qu’il met chacun devant ses responsabilités. Ce contrôle du compte administratif sonne comme un instant de vérité. Notre collectivité a su gérer avec sérieux et efficacité les finances départementales. Notre budget a respecté les deux principes fondamentaux que sont l’équilibre et la sincérité budgétaires.
Le mérite en revient à notre collègue, Bernard Haesebroeck. Et j’en profite pour féliciter également les services : Monsieur Michel Lavenseau, notre Directeur Général et Monsieur Gérard Courbet, notre Directeur Général Adjoint chargé des finances. Alors que le déficit public s’aggrave de manière inquiétante au sommet de l’Etat, il est bon de rappeler que le Conseil Général du Nord utilise quant à lui les deniers de nos concitoyens avec parcimonie, en veillant à l’utilité de chaque euro dépensé. Un indicateur de cette bonne gestion est le taux de réalisation.
Au titre de l’exercice 2007, il s’élève à 95,1% pour les dépenses de fonctionnement et à 74,3% pour les dépenses d’investissement. Ces taux de réalisation sont particulièrement satisfaisants. Ils montrent que nous mobilisons efficacement nos ressources dans l’intérêt du Nord et des Nordistes.
Contre la casse sociale du gouvernement, le Conseil Général du Nord est un rempart pour les plus fragiles. Parce qu’aujourd’hui, nul n’est à l’abri du chômage, de la précarité et de la misère ; au Département, nous avons voulu donner ou redonner une chance à chacun.
Redonner une chance à chacun avec notre politique d’insertion pour laquelle nous avons dépensé près de 433 millions d’euros. Cette politique, il faut nous en féliciter. Et nous ne sommes pas prêts à la remettre en cause, bien au contraire. Le nombre d’allocataires titulaires d’un contrat d’insertion progresse constamment : plus de 54% d’entre eux en bénéficient aujourd’hui. Nous avons augmenté nos efforts dans le domaine des contrats d’avenir en dépensant plus de 21 millions d’euros en 2007 contre 18 millions d’euros en 2006.
Il m’a semblé important de citer ces quelques chiffres. Ils montrent que notre action départementale refuse de s’aligner sur les régressions sociales du gouvernement. Il en va de même pour l'éducation. Les injustices de la vie ne concernent pas seulement les adultes. Elles touchent les enfants dès leur plus jeune âge. Personne ne peut rester indifférent à cela. La majorité départementale en est bien consciente. C’est pourquoi elle a fait de l’éducation l’une de ses priorités.
Pour préparer l’avenir de nos enfants, nous avons investi plus de 163 millions d’euros. Ainsi, les collégiens de Thiant, de Solesmes, de Mons-en-Baroeul, de Roubaix pourront accomplir leur scolarité dans de nouveaux bâtiments. Nous avons également équipé l’ensemble des collèges de classes pupitres qui permettront à tous les élèves de maîtriser l’outil informatique. L’ambition pour le Nord et les Nordistes, n’en déplaise à nos collègues de la Droite, c’est nous qui l’avons portée !
Nous avons bien fait car les élections des 9 et 16 mars résonnent comme un gage de satisfaction des habitants de notre Département. Je le dis. Le travail accompli par la majorité de gauche a été salué par nos concitoyens. Ce résultat n’est pas tombé tout seul. Nous avons dû déployer beaucoup d’énergies pour l'aménagement des territoires et les 32 millions d'euros que nous lui avons consacré, pour le développement économique (11 millions d'euros) ou encore pour moderniser la voirie qui nous a été transférée (153 millions d’euros en 2007 dans le cadre du Plan Routier Spécial « routes nationales transférées » contre 96 millions d’euros en 2006).
Les électeurs ont sans doute reconnu notre volontarisme mais aussi la responsabilité avec laquelle nous avons géré le Département. Cette responsabilité ; nous la retrouvons dans la Décision Modificative N°1 qui garantit la stabilité de notre budget. Ce qui saute aux yeux, c’est la fragilité de notre équilibre budgétaire à l’issue de la Décision Modificative N°1 qui dégage un excédent de 9 millions d’euros que nous avons affecté, comme chaque année, à l’environnement et aux Espaces Naturels sensibles.
Malgré la crise des finances publiques, la majorité départementale a souhaité inscrire des crédits supplémentaires pour des actions significatives. Des actions qui améliorent la qualité de vie des Nordistes.
C’est le cas des 3 millions d’euros que nous avons accordés pour la Maison Départementale des Personnes Handicapées de Valenciennes ou des 2,5 millions d’euros affectés aux réparations urgentes dans les collèges. Enfin, pour faire face au désengagement de l’Etat vis-à-vis des Caisses Régionales d’Assurance Maladie (CRAM), nous avons dû injecter 2 millions d’euros supplémentaires dans le cadre du versement de l’Allocation pour les Personnes Agées.
On voit bien que nous faisons du mieux possible pour optimiser nos marges de manœuvre qui se réduisent comme peau de chagrin. Cette Décision Modificative montre en filigrane l’échec de la décentralisation telle qu’elle est déclinée par la Droite. Le manque de compensations financières est en train d'asphyxier les collectivités territoriales.
Ceci est particulièrement vrai dans le Département du Nord. Prenons l’exemple du transfert des TOS et du personnel de la DDE. La taxe sur les conventions d’assurance, sensée compenser la prise en charge des 1500 nouveaux agents, nous a rapporté 50 millions d’euros. C’est nettement insuffisant.
Je pense qu’il est inutile de rappeler que les collectivités territoriales ont hérité des impôts les moins dynamiques, les « 4 vieilles ». Et on le voit bien, les nouveaux impôts transférés ne tiennent pas toutes leurs promesses. Et je ne parle même pas du plafonnement de la taxe professionnelle ou de la diminution des droits de mutation… Autant de manques à gagner pour le Département.
On assiste à un dépérissement de la fiscalité locale. Autrement dit, notre autonomie fiscale se retrouve écornée. Sur ce plan, l’avenir est de plus en plus sombre. Dans le cadre de la Révision Générale des Prélèvements Obligatoires, l’Elysée envisage de s’en prendre à une de nos recettes principales : la taxe professionnelle. Il est prévu d’exonérer les entreprises en fonction de leur investissement. Mais l’Etat ne dit pas comment il compensera le manque à gagner pour les collectivités territoriales. Ce que l’on peut craindre du Président Sarkozy c’est qu’il choisisse la solution de facilité : on l’entend à nouveau remettre en cause les Départements. C’est dire que la démocratie de proximité est en réel danger.
Comment le Conseil Général du Nord va-t-il pouvoir affronter cette situation ? Je crois que nous allons devoir redoubler nos efforts pour préparer l’avenir. La gestion publique départementale doit s’inscrire dans une démarche prospective pluriannuelle comme nous le faisons déjà pour le Service Départemental d’Incendie et de Secours. Il faut être lucide. Nous allons devoir rivaliser d’ingéniosité et d’efforts financiers pour compenser les nombreux désengagements du gouvernement.
Nous allons également devoir nous battre pour obtenir ce qui nous est dû par l’Etat au titre des transferts de compétence. Je vais prendre un exemple éloquent : le financement de l’allocation du RMI. Le Département du Nord verse 385 millions d’euros. L’Etat, par le biais de la TIPP, n’indemnise qu’à hauteur de 310 millions d’euros. Il nous reste un déficit de 75 millions d’euros. Oui. J’ai bien dit de 75 millions d’euros qui sont à la charge du Département en 2007.
Comme je le disais au début de mon intervention, l’examen du compte administratif doit mettre chacun face à ses responsabilités. C’est le cas du Département du Nord. Ce doit être le cas de l’Etat. Le Nord et les Nordistes en ont assez d’être considérés comme la cinquième roue du carrosse ! Nous n’accepterons pas de voir nos ambitions freinées par les multiples désengagements du gouvernement.
Malgré ce contexte que j’ai voulu dénoncer, nous pouvons nous montrer satisfaits de la gestion des deniers départementaux. C’est pourquoi, Monsieur le Président, mes Chers Collègues, au nom du Groupe Socialiste, nous approuvons le Projet de Compte Administratif et la Décision Modificative N°1.
Je vous remercie de bien vouloir en prendre acte.