30 mars 2009
24 mars 2009
LES VRAIS CHIFFRES DU BOUCLIER FISCAL
Il n’a fallu que deux mois au Président Sarkozy pour mettre en place le bouclier fiscal. Cette mesure était censée combattre l’exil fiscal. Autrement dit, on offre une prime à ceux qui respectent la loi. Les autres peuvent continuer de fuir vers les paradis fiscaux sans aucune inquiétude. L’efficacité de la mesure n’a jamais été prouvée. Les millions d’euros dépensés, eux, sont bien réels.
Les vrais chiffres du bouclier fiscal sont tombés il y a quelques jours. En 2008, 14 000 foyers fiscaux en ont bénéficié. En moyenne, 33 000 euros ont été remboursés. Cette seule mesure a coûté 460 millions d’euros à l’Etat. 10 % des plus riches ont absorbé 83% des remboursements. Dans sa globalité, le paquet fiscal a coûté près de 15 milliards d’euros.
Tous ces milliards d’euros jetés par la fenêtre auraient pu servir à relancer le pouvoir d’achat des plus fragiles, ceux qui épargnent le moins. Dans pareille situation, cette redistribution s’imposait. Mais le gouvernement a préféré s’enfermer dans des choix socialement scandaleux et économiquement inefficaces.
Dans notre pays, les inégalités sont criantes. 10% des Français les plus riches possèdent 38% du patrimoine brut global. Le patrimoine des plus riches est 400 fois supérieur à celui des plus pauvres. Le bouclier fiscal a donné encore plus à ceux qui ont eu toujours plus.
A la crise, le gouvernement ajoute l’injustice. On protége les plus riches. On sanctionne les pauvres. Tout cela crée un climat dangereux. La crise pourrait très vite dégénérer. Le moral des salariés n’a jamais été aussi bas. Les jeunes, sans débouché pour leur avenir, sont désespérés. Le malaise des familles est palpable. Le désespoir, les difficultés sociales et les situations d’injustice forment un cocktail explosif. Il ne manque qu’une étincelle.
Faisons campagne pour exiger la suppression du bouclier fiscal.
Signez ici la pétition du Parti Socialiste :
http://actus.parti-socialiste.fr/2009/03/18/pour-la-justice-sociale-pour-la-relance-abrogeons-le-paquet-fiscal/
Les vrais chiffres du bouclier fiscal sont tombés il y a quelques jours. En 2008, 14 000 foyers fiscaux en ont bénéficié. En moyenne, 33 000 euros ont été remboursés. Cette seule mesure a coûté 460 millions d’euros à l’Etat. 10 % des plus riches ont absorbé 83% des remboursements. Dans sa globalité, le paquet fiscal a coûté près de 15 milliards d’euros.
Tous ces milliards d’euros jetés par la fenêtre auraient pu servir à relancer le pouvoir d’achat des plus fragiles, ceux qui épargnent le moins. Dans pareille situation, cette redistribution s’imposait. Mais le gouvernement a préféré s’enfermer dans des choix socialement scandaleux et économiquement inefficaces.
Dans notre pays, les inégalités sont criantes. 10% des Français les plus riches possèdent 38% du patrimoine brut global. Le patrimoine des plus riches est 400 fois supérieur à celui des plus pauvres. Le bouclier fiscal a donné encore plus à ceux qui ont eu toujours plus.
A la crise, le gouvernement ajoute l’injustice. On protége les plus riches. On sanctionne les pauvres. Tout cela crée un climat dangereux. La crise pourrait très vite dégénérer. Le moral des salariés n’a jamais été aussi bas. Les jeunes, sans débouché pour leur avenir, sont désespérés. Le malaise des familles est palpable. Le désespoir, les difficultés sociales et les situations d’injustice forment un cocktail explosif. Il ne manque qu’une étincelle.
Faisons campagne pour exiger la suppression du bouclier fiscal.
Signez ici la pétition du Parti Socialiste :
http://actus.parti-socialiste.fr/2009/03/18/pour-la-justice-sociale-pour-la-relance-abrogeons-le-paquet-fiscal/
16 mars 2009
13 mars 2009
SCANDALE TOTAL
TOTAL a annoncé le mois dernier un bénéfice record de 14 milliards d’euros pour 2008. L’entreprise ne connaît pas la crise. Au contraire, elle a profité de la flambée du prix du pétrole. Un mois plus tard, TOTAL annonce de nombreux licenciements dans la pétrochimie et le raffinage. 555 postes seront supprimés en France.
Cette annonce survient à un moment où la situation de l’emploi est catastrophique. On nous promet des charrettes de licenciements partout dans le pays. On a déjà compté pour le seul mois de janvier, 90 000 chômeurs supplémentaires.
Pourtant TOTAL se porte bien et même très bien. Ses profits n’ont jamais été aussi spectaculaires. Mais il y a des actionnaires à rémunérer et l’appât du gain est toujours plus fort. La vie des salariés passe après leurs dividendes.
Au nom du libéralisme, on a toléré des injustices toujours plus fortes. Ce système a montré ses limites. Il nous a conduit droit dans le mur. La crise économique a été déclenché par la voracité de quelqu’uns qui cherchent des placements toujours plus rentables aux dépends des salariés. Ceux-là doivent tout accepter en terme de conditions de travail. Ils sont devenus une simple variable d’ajustement.
Dans son discours de Toulon, le Président Sarkozy a dénoncé les ravages sociaux du système économique actuel, un système qu’il a toujours défendu. Aujourd’hui, il reste étrangement silencieux.
Pour mettre fin à ces situations d’injustice, l’Etat doit reprendre toute sa place dans le fonctionnement de l'économie. Le rôle de la puissance publique, c’est de réguler le marché, de mettre des gardes fous contre l’appétit carnassier des actionnaires. Espérons que le gouvernement en prenne la mesure.
Cette annonce survient à un moment où la situation de l’emploi est catastrophique. On nous promet des charrettes de licenciements partout dans le pays. On a déjà compté pour le seul mois de janvier, 90 000 chômeurs supplémentaires.
Pourtant TOTAL se porte bien et même très bien. Ses profits n’ont jamais été aussi spectaculaires. Mais il y a des actionnaires à rémunérer et l’appât du gain est toujours plus fort. La vie des salariés passe après leurs dividendes.
Au nom du libéralisme, on a toléré des injustices toujours plus fortes. Ce système a montré ses limites. Il nous a conduit droit dans le mur. La crise économique a été déclenché par la voracité de quelqu’uns qui cherchent des placements toujours plus rentables aux dépends des salariés. Ceux-là doivent tout accepter en terme de conditions de travail. Ils sont devenus une simple variable d’ajustement.
Dans son discours de Toulon, le Président Sarkozy a dénoncé les ravages sociaux du système économique actuel, un système qu’il a toujours défendu. Aujourd’hui, il reste étrangement silencieux.
Pour mettre fin à ces situations d’injustice, l’Etat doit reprendre toute sa place dans le fonctionnement de l'économie. Le rôle de la puissance publique, c’est de réguler le marché, de mettre des gardes fous contre l’appétit carnassier des actionnaires. Espérons que le gouvernement en prenne la mesure.
3 mars 2009
A QUAND L’EGALITE TERRITORIALE ?
6 700 km séparent Paris de la Guadeloupe. Cette distance suffit-elle à expliquer le manque de considération du gouvernement pour ses habitants ? La Guadeloupe fait partie de la République française, du moins dans les textes. Dans les faits, ses habitants apparaissent comme des citoyens au rabais.
Là-bas, les inégalités sont encore pires qu’en métropole. Le coût de la vie est exorbitant : 5, 12 euros le kilo de riz, 2, 69 euros ici. L’économie de la Guadeloupe est concentrée sur quelques produits : la canne à sucre, les bananes, le tourisme. L’isolement organisé de l’île a interdit tout développement. Les difficultés sociales se sont encore aggravées avec la crise. Le ras-le-bol des habitants a éclaté au grand jour. Les syndicats sont descendus dans la rue. En guise de réponse, le gouvernement a montré son vrais visage, celui du mépris… qui ne date pas d’hier.
Les désengagements de l’Etat ont mis de côté les populations les plus vulnérables et les régions les plus fragiles de notre pays. Les inégalités territoriales s’accroissent à une vitesse folle. Les dettes de l’Etat pour le RMI vont de 30 millions d’euros pour le Conseil Général de la Martinique à 130 millions pour le Conseil Général de la Réunion. Comment peut-on encore parler de solidarité nationale ?
Cette situation n’est plus acceptable. Les territoires doivent retrouver toute leur place dans notre République. Ceci est vrai pour les territoires métropolitains comme pour les territoires d’outre-mer. Il y a un préalable : que l’Etat cesse de pointer aux abonnés absents.
Là-bas, les inégalités sont encore pires qu’en métropole. Le coût de la vie est exorbitant : 5, 12 euros le kilo de riz, 2, 69 euros ici. L’économie de la Guadeloupe est concentrée sur quelques produits : la canne à sucre, les bananes, le tourisme. L’isolement organisé de l’île a interdit tout développement. Les difficultés sociales se sont encore aggravées avec la crise. Le ras-le-bol des habitants a éclaté au grand jour. Les syndicats sont descendus dans la rue. En guise de réponse, le gouvernement a montré son vrais visage, celui du mépris… qui ne date pas d’hier.
Les désengagements de l’Etat ont mis de côté les populations les plus vulnérables et les régions les plus fragiles de notre pays. Les inégalités territoriales s’accroissent à une vitesse folle. Les dettes de l’Etat pour le RMI vont de 30 millions d’euros pour le Conseil Général de la Martinique à 130 millions pour le Conseil Général de la Réunion. Comment peut-on encore parler de solidarité nationale ?
Cette situation n’est plus acceptable. Les territoires doivent retrouver toute leur place dans notre République. Ceci est vrai pour les territoires métropolitains comme pour les territoires d’outre-mer. Il y a un préalable : que l’Etat cesse de pointer aux abonnés absents.